Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 20 octobre 2009 Pogo Metal Express http://gasteropodes.propagande.org C’est avec la rage des guitares de Droopy et Drunk mais aussi avec la voix très convaincante de Nath qui complète une section rythmique où Kristof assène nombre de coups de semonce que les Gasteropodes Killers forcent le respect, balançant dans les amplis toute leur hargne d’escargots et surtout toute leur gouaille et nous livrant quelques hymnes en puissance dans le genre de « La nuit nous appartient ». Bien décidé à ne rien garder de sa rancœur pour lui, le quartet nous sert coup sur coup « Classe ouvrière » et « Corrompue », deux pamphlets assassins, puis dérive avec toujours autant de force vers deux pièces qui invitent à la communion entre la scène et la salle, « Pogo Metal Express » et « Cannonball » … Dies Irae prend le relais illico presto dans un style tout aussi décapant mais cette fois plus métallique, Peuk usant de sa voix de façon très vindicative tandis que derrière lui, la guitare de Chychat, la basse de Duke et la batterie de Ben n’en finissent plus de déverser un tapis de bombes porteur de quelques tableaux forts dans le genre de « Dead Africa », « Guernica » ou « Canis Lupus ». Beaucoup de second degré et toujours autant de fougue pour des pièces comme « Rêve d’enfant » mais aussi pour « Koin Koin » finissent de faire basculer l’ouvrage du côté des meilleurs talents underground, ceux que l’on n’entendra pas ou si peu sur les radios périphériques, ou alors très tard le soir … Ca tombe bien, on n’est pas pressés d’aller se coucher ! |
kronik STYGMATE
Le split Gastéropodes Killers/Dies Irae (5 morceaux